Comment reconnaître une œuvre de l’école italienne ?

Il n’existe pas une, mais des écoles italiennes, qui sont en réalité des mouvements artistiques en peinture répandus depuis leur ville d’origine respective en Italie, aussi regroupés dans des écoles régionales. Parmi les principales, figurent les écoles napolitaine, bolonaise, milanaise, romaine, vénitienne, véronaise, de Ferrare, romaine, lombarde, etc.

Certaines écoles appelées écoles giottesques sont influencées par le style de Giotto di Bondone, un peintre majeur du Trecento (XIVe siècle) qui inspire des mouvements artistiques locaux dans les villes où il travaille et où ses œuvres sont produites.

Les styles des peintures italiennes sont distinctifs par lieu d’origine et selon l’époque. La Renaissance florentine se caractérise par exemple par une attention aux proportions et à la perspective linéaire, tandis que l'école vénitienne se distingue par son utilisation expressive de la couleur. Les écoles italiennes traitent souvent des thèmes religieux, mythologiques ou historiques. Leur identification peut fournir des indices sur l'origine géographique de l'œuvre. Les peintres utilisent une variété de techniques artistiques, notamment la tempera, la détrempe et la peinture à l'huile.

Comment estimer la valeur d’une œuvre de l’école italienne ?

• L’état de conservation

Les accidents et les manques sont préjudiciables aux peintures anciennes. Mais les restaurations, bien que nécessaires, selon l'état de l'œuvre, risquent aussi de diminuer la valeur de la peinture selon sa qualité. Pour beaucoup de collectionneurs pourtant, les retouches picturales sur de petites portions de peinture ne constituent pas forcément un élément de dévalorisation d'une œuvre. Une intervention peut être sollicitée pour ôter par exemple la peinture jaunie par le temps.

Une peinture à l'huile peut aussi faire l'objet d'un surpeint huileux de la totalité de la peinture afin de masquer par exemple une couleur originale très altérée, et une lacune sur le support. Il faut donc être vigilant sur les repeints et bien vérifier la qualité picturale qui en découle.

• La provenance

La provenance d'une œuvre renvoie à son parcours historique, ses propriétaires successifs et les expositions éventuelles où elle a été présentée. Ces données revêtent une importance cruciale pour évaluer l'authenticité et la valeur d'un tableau. Une œuvre dotée d'une provenance claire et bien documentée peut être estimée à un prix plus élevé qu'une œuvre dont l'histoire est ambiguë ou incertaine.

Pour établir la provenance d’un tableau, une méthode consiste à consulter les archives des ventes aux enchères, les registres d'exposition et d'autres documents disponibles. Il est également nécessaire de prendre en considération la réputation du vendeur ainsi que les garanties fournies concernant l'authenticité et l'histoire de l'œuvre.

• L’artiste

Les écoles italiennes produisent certains des artistes les plus célèbres de l'histoire de l'art. Connu pour « La Joconde », « La Cène » et « La Vierge aux rochers », Leonardo da Vinci est aussi à l'origine de « Salvator Mundi », vendu aux enchères 415 millions d'euros environ, devenant ainsi la peinture la plus chère jamais vendue de l'histoire.

Michel-Ange est lui aussi un éminent artiste, connu pour des chefs-d'œuvre comme la fresque du plafond de la chapelle Sixtine au Vatican et la sculpture de David. Bien que ses œuvres ne soient pas souvent vendues aux enchères en raison de leur statut monumental, des dessins et des études préparatoires se retrouvent fréquemment sur le marché aux enchères pour des montants significatifs.

Raphaël est quant à lui célèbre pour des peintures comme « La Madone Sixtine » et « L'École d'Athènes ». En 2012, le tableau « Saint-Georges terrassant le dragon » est vendu aux enchères plus de 5 800 000 euros.

Titien, Caravage, Sandro Botticelli, Piero della Francesca, Tintoret, Paolo Veronese, Fra Angelico, Masaccio, Canaletto, Giovanni Bellini, Andrea Mantegna, Artemisia Gentileschi, Annibale Carracci¸ Giorgione, Filippo Lippi, Parmigianino, Bronzino, Luca Signorelli et Antonio Allegri da Correggio sont aussi d'autres artistes italiens, dont les œuvres peuvent valoir cher sur le marché de l'art.

Votre tableau italien est estimé en fonction de son sujet, son ancienneté et l’artiste créateur. Des écoles italiennes, bolonaises, vénitiennes, romaines, etc., non signées peuvent également obtenir des prix importants. Une Vierge à l’enfant sur cuivre du XVIIIème siècle peut se vendre 800 euros ; Une Tarentelle sous une pergola se vend 2800 euros ; une Visitation du XVIIème de qualité moyenne peut se vendre pour 130 euros.

Il peut être difficile de déterminer les mains et la qualité de la peinture, surtout sur un sujet si vaste. C’est pourquoi la maison MILLON met à votre service l’œil averti de ses experts professionnels.

Comment obtenir l'estimation gratuite de mon œuvre de l’école italienne ?

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Les belles ventes d’œuvres de l’école italienne

• Une toile attribuée à Giacomo Guardi intitulée « Vue de la Salute », de 55 x 80,5 cm, de l'école italienne du XVIIIe siècle est adjugée 1 372 000 euros.

• « Le pont de Galata au crépuscule avec la mosquée yeni valide djami, Constantinople » est une huile sur toile de Hermann-David-Salomon, signée « H. Corrodi f. Roma » en bas à gauche, adjugée 400 000 euros.

• L'huile sur toile « Saint Jeronimo » de l'école italienne du XVIIe siècle mesurant 135 x 102 cm est vendue 350 000 euros.

œuvres de l’école italienne adjugées chez MILLON !

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Les peintures italiennes possèdent aussi des prix divers, en témoignent nos enchères :

• - « Cheval bondissant » est une épreuve en bronze patine brune proche du modèle de Francesco Fanelli, de 17,5 x 26 cm adjugée 180 000 euros. Il est contenu dans son socle en bois doré ;

• - École italienne du XIXe, dans le goût du Bernin, la peinture « Madeleine en extase » est adjugée 85 000 euros. Cet important buste en marbre blanc patiné sur une base circulaire en marbre noir repose sur une colonne en composition à l’imitation du marbre, à base octogonale ;

• - École ITALIENNE du XVIIIe siècle, entourage de Pierre SUBLEYRAS, « Portrait d’homme et son carnet de dessins » est vendu 38 000 euros ;

• - École ITALIENNE du XVIIIe siècle, dans le goût de Filippo PARODI, « Femme alanguie sur un tapis floral » est adjugée 32 000 euros ;

• - École ITALIENNE du XVIIIe siècle, « Portrait d'une femme de qualité dans un jardin » est une huile sur toile vendue 17 000 euros ;

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