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Comment reconnaître une arme blanche orientale ?
Les armes blanches orientales sont un vaste sujet et les approximations dans leur estimation sont assez fréquentes. Il convient par exemple de distinguer une arme d'estoc d'une arme de taille. La première a pour fonction de transpercer l'ennemi, elle possède ainsi un bout pointu. Il peut s'agir d'une lance ou d'une rapière entre autres.
D'autres types d'armes d'estoc sont très prisés sur le marché des enchères :
Saï, un trident défensif asiatique, dont l'utilisation au Japon est bien connue. Cette arme existe en différentes variantes. Elle est notamment utilisée dans les arts martiaux d'Okinawa ;
Couteau indo-persan peshkabz ;
Une arme de taille - une épée ou un sabre – est quant à elle conçue pour trancher. Selon le modèle, elle peut également transpercer. Un pata ou épée-gantelet, originaire de l'Inde moghole possède par exemple les deux fonctions. Sa lame droite à double tranchant qui peut dépasser 110 centimètres de longueur est munie d'une garde qui enveloppe la main. L'estimation de cette arme blanche orientale aux enchères peut être élevée en fonction de sa taille, de sa provenance et de son état. Un pata, fabriqué à la fin du XVIIIe siècle, en métal argenté, prolongé d'une longue lame plate en métal de 121 centimètres est par exemple estimé 2 700 euros.
Le poignard koummiya, largement répandu dans le monde musulman est également une arme blanche à la fois d’estoc et de taille.
Parmi les armes de taille orientales les plus recherchées figurent également :
Epée courbée talwar issue du sous-continent indien ;
Sabre japonais comme le katana ;
Sabre indien tegha, dont un modèle de 82 centimètres fabriqué vers 1800 est adjugé 700 euros lors d’une vente aux enchères.
Estimer la valeur d’une arme blanche orientale
La provenance
Dans le monde oriental, les armes blanches ont une signification généralement guerrière, et religieuse dans une moindre mesure. L'Afrique du Nord est largement représentée dans les objets vendus aux enchères, notamment ceux fabriqués par les Touaregs du Maghreb. L'Asie n'est pas en reste. De nombreuses armes blanches typiques du Japon, de l'Inde, du Népal, de la Thaïlande, de l'Indonésie, de Chine ou encore d'Asie occidentale comme la Turquie sont aussi représentées.
Les sabres indiens, persans et ottomans sont parmi les armes blanches orientales les plus recherchées sur le marché des enchères. Viennent ensuite les épées de différentes régions d'Asie, dont le katana japonais. Cette arme blanche possède une valeur historique tellement précieuse qu'elle est rarement commercialisée aujourd'hui, ce qui contribue à augmenter son prix d'estimation et d'adjudication. De nombreux modèles sont conservés dans des musées.
Un sabre katana de l'époque Muromachi XIVe-XVe siècle est par exemple adjugé 24 300 euros. Il présente une lame en shinogi zukuri, un tsuba en shibuichi ornée d'incrustations de cuivre doré représentant des faisans sous des cerisiers en fleur, et un fourreau en laque noire annelée. Sa longueur est de 63,2 cm.
L’attrait esthétique
Les armes blanches orientales attirent presque toutes par leur esthétique, mais certaines sont considérées comme de véritables œuvres d'art en raison de leur artisanat complexe et des matériaux utilisés. C'est pourquoi elles sont hautement prisées par les collectionneurs.
La technique du damasquinage trouve notamment son expression la plus raffinée en Orient. Cette méthode d’ornementation de l'acier ou du fer avec des fils de cuivre, d’or ou d’argent permet de créer des armes blanches d'une grande beauté.
De nombreux couteaux peshkabz possèdent par exemple une poignée et un fourreau en fer ornés de décorations damasquinées en or et en argent, parfois incrustés de pierres précieuses, avec une lame cintrée en damas frisé et un cartouche en argent. La plupart sont marqués par une gravure ou un poinçon du manufacturier sur la lame.
L’état de conservation
Plusieurs parties d'une arme blanche ancienne nécessitent une attention particulière lors de sa conservation et de sa restauration pour préserver sa valeur historique et esthétique. Les collectionneurs attachent une grande importance à :
Etat de la lame, la partie la plus sujette à la corrosion, à la rouille et à l'usure due à l'oxydation et à l'usage. Les lames en acier peuvent également présenter des fissures, des ébréchures ou une perte de tranchant ;
La garde, souvent décorée et parfois en alliage plus tendre, peut être sujette à la corrosion, à la perte de détails gravés et à une usure générale ;
La poignée, qui peut se dégrader avec le temps, se desserrer ou se détacher ;
Le fourreau, surtout s'il est en bois recouvert de laque, peut se fissurer, perdre sa laque ou se déformer. Les parties métalliques peuvent également se corroder ;
Les incrustations de pierres précieuses, le damasquinage et les gravures sont souvent sujets à l'oxydation, à l'usure et à la perte de détails ;
Les marques du fabricant ou d'autres poinçons sur la lame ou les autres parties métalliques peuvent devenir illisibles avec le temps ou à cause d'un nettoyage inapproprié.
Une arme blanche orientale peut valoir quelques dizaines d’euros seulement, mais lorsqu’elle est rare, bien travaillée et conservée, elle peut être estimée plus de 100 000 euros.
Estimation gratuite d'arme blanche orientale
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Les belles ventes d’armes blanches orientales
Une dague rituelle en fer, incrustée d’or et de cuivre, Phurbu a obtenu 150 000 euros aux enchères. Venant du Nord du Népal ou du Tibet, elle date du XVIIème siècle ou avant. Son ancienneté et son état de conservation justifient ce prix exceptionnel.
Une autre dague à poignée de jade, datant de la fin du XIXème siècle, obtient 8 700 euros. Venant d’Inde du Nord, sa poignée est en crosse de pistolet incrustée d’or et pierres, le pommeau est travaillé en forme de fleurs.
Un sabre d'apparat d'officier de l'Armée d'Afrique par Henri Lepage, portant une lame persane de type shamshir en bel acier damas est vendu 30 000 euros.
Armes blanches orientales adjugées chez MILLON
Les ventes les plus exceptionnelles font l’objet d’adjudications record, mais il est plus fréquent de trouver sur le marché des armes blanches orientales à quelques milliers d’euros, comme :
Peshkabz moghol provenant de l'Inde du XVIIIe siècle est adjugé 2 700 euros. Ce couteau indo-persan possède une poignée en ivoire et une garde, une soie et un dos de la lame incrustés d'or avec un fin décor floral. La lame noire, en acier à damas ondulé « Karataban », est particulièrement belle. Le fourreau, bien que recouvert d'une soie rouge usée, est remarquable avec une chape et une bouterolle en argent ajourée, ornées également d'un fin décor floral ;
Poignard ottoman, dit bishaq est adjugé 2 200 euros. Son fourreau est en métal repoussé, ciselé et doré, orné d'un décor foisonnant de rinceaux fleuris et se termine par une bouterolle en forme de tête de poisson. Le poignard possède un manche en cristal de roche. La lame droite, en acier à dos plat et à un seul tranchant, est incrustée d'un décor de rinceaux en or au talon. Ce poignard date du XIXe siècle et mesure 32 cm de longueur. Il provient de la galerie Alexis Renard ;
Dague ottomane provenant de Turquie datant du XIXe siècle est vendue 3 200 euros. Elle possède une lame droite en acier à damas ondulé. La garde en cuivre doré est ornée d'un décor de rinceaux feuillagés et incrustée de petits rubis. Le pommeau est décoré d'un bouquet de fleurs en jade, incrusté d'or, de diamants et de rubis ;
Sabre Pala ottoman provenant de Turquie, daté de la seconde moitié du XIXe siècle, est adjugé 4 200 euros. Il possède une belle lame courbe en acier à damas. La poignée est en corne brune sculptée de feuilles nervurées de chaque côté de la soie. La garde à quillons inversés est en argent, tout comme la chape, la bouterolle, les bagues et les anneaux de suspension. Les plaques d'argent sont décorées d'un complexe damier orné de trophées dans des médaillons.
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