Brenda L. Croft a inventé l'expression "le père de l'art autochtone urbain" pour décrire sa carrière artistique. Il a étudié à la South Australian School of Art en 1970 et a obtenu une licence en beaux-arts. Trevor Nickolls a enseigné dans plusieurs écoles d'Australie-Méridionale avant de s'installer à Canberra en 1975. Ce déménagement a été considéré comme "un puissant catalyseur qui a permis à Trevor Nickolls d'explorer son propre sens de l'aboriginalité et sa signification dans sa vie".
Trevor Nickolls a inspiré et influencé de nombreux autres artistes. Lui et Rover Thomas ont représenté l'Australie à la Biennale de Venise en 1990, étant ainsi les premiers artistes autochtones à le faire.
Trevor Nickolls est présent dans toutes les grandes galeries d'art en Australie et à la National Gallery of Australia ainsi que dans des collections en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.
Depuis les années 1970, Trevor Nickolls a créé un art au style unique, incorporant des éléments stylistiques de l'art aborigène traditionnel comme la peinture des points et rarrk, combinés à des images provenant de diverses sources comme les bandes dessinées et les ouevres de maîtres dans l'histoire de l'art. Les travaux qui en résultent contiennent parfois une iconographie complexe avec de multiples couches de sens et combinant parfois la tragédie avec une sens de l'humour féroce.
Un thème majeur pour l'art de Trevor Nickolls est Dreamingtime to Machinetime, un thème qui articule la transition culturelle du patrimoine autochtone traditionnel du Dreamtime vers le monde de la mécanisation et de la technologie. Le travail présente les interactions entre ces deux mondes différents et montre le dilemme de vivre dans les deux.