Né en 1912 dans la pittoresque ville d'Ehden, dans les montagnes du nord du Liban, Douaihy a été exposé à l'art dès son plus jeune âge en découvrant les peintures religieuses à l'intérieur des églises de sa ville natale. Encouragé par sa famille et ses amis à développer son talent et à poursuivre sa passion pour l'art, il a été envoyé par son père à Beyrouth pour étudier l'art. Là-bas, il a travaillé dans l'atelier de l'artiste libanais Habib Srour, où il a été souvent impliqué dans des projets de peinture religieuse en tant qu'assistant, une expérience qui a laissé une marque indélébile sur l'artiste. Par la suite, Douaihy a développé son propre style distinctif, largement inspiré par les paysages de sa terre natale, les villages rustiques, son architecture locale et ses teintes pastel. En 1932, Douaihy a obtenu une bourse du gouvernement libanais pour étudier à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Là-bas, il a étudié la peinture à l'huile, le dessin et le portrait, ainsi que la peinture de fresques. Après avoir obtenu son diplôme en 1936, Douaihy est retourné au Liban en tant que peintre établi et prolifique, ouvrant son propre studio. Il s'est concentré sur sa propre interprétation des paysages libanais, peignant des villages, des maisons, des vallées, des monastères et des villageois. Son travail a pris une tournure cruciale à cette époque alors qu'il développait un style unique et distinctif, avec une attention particulière aux couleurs et à l'harmonie chromatique, un style qui nourrirait plus tard son succès international. Dans les années 1950, de retour à New York, Douaihy a reçu la Médaille de Très Haut Honneur du Président de la République Libanaise,qui a reconnu sa carrière incroyable et son talent. À ce stade de sa carrière, il avait expérimenté l'expressionnisme abstrait et divers styles contemporains, s'intéressant notamment à la philosophie d'Immanuel Kant et à la pratique des couleurs de Josef Albers. En conséquence, il s'est consacré à ses représentations de surfaces planes et de formes monochromatiques, appliquant des lignes droites et définissant les formes par des bords durs, recherchant le sublime en privant ses peintures de caractéristiques superflues et en appliquant plutôt des coups de pinceau spontanés. Born in 1912 in the picturesque town of Ehden, in the Northern mountains of Lebanon, Douaihy was exposed to art from an early age, discovering religious paintings inside the churches of his hometown. Encouraged by his family and friends to develop his talent, he was sent by his father to study art in Beirut. There, he worked in the studio of Lebanese artist Habib Srour, often involved in religious painting projects as an assistant, an experience that left a lasting mark on the artist. Subsequently, Douaihy developed his own distinctive style, inspired by the landscapes, rustic villages, local architecture, and pastel hues of his homeland. In 1932, Douaihy was awarded a scholarship from the Lebanese government to study in Paris at the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. There, he studied oil painting, drawing, portraiture, and fresco painting. After graduating in 1936, Douaihy returned to Lebanon, establishing himself as a prolific painter and opening his own studio. Focusing on his interpretation of Lebanese landscapes, he painted villages, houses, valleys, monasteries, and villagers. His work took a crucial turn during this time as he developed a unique style with a focus on colors and chromatic harmony, which would later contribute to his international success. In the 1950s, back in New York, Douaihy was awarded the Medal of High Honor by the President of the Lebanese Republic, recognizing his incredible career and talent. At this stage, he experimented with abstract expressionism and various contemporary styles, delving into the philosophy of Immanuel Kant and the color practices of Josef Albers. He devoted himself to depictions of flat surfaces and monochromatic forms, seeking the sublime by simplifying his paintings and applying spontaneous brushstrokes.