L'œuvre de Rachid Wehbi doit être étudiée dans le contexte de la sociologie culturelle et communautaire, ce qui n'en diminue pas l'intérêt ni l'importance. Élève de Habib Srour de 1932 à 1935, il perpétue la tradition artistique de ses aînés tels qu'Onsi et Farroukh. Son exploration de la modernité oscille entre étonnement, politesse et ironie, marquée par l'introduction de techniques impressionnistes influencées peut-être par César Gemayel.
Son passage en Égypte de 1942 à 1947, bien que peu évoqué, fut décisif dans son développement artistique. Inscrit à l'École des Beaux-Arts du Caire, il se forma à la calligraphie et au Conservatoire, nourrissant l'espoir d'une carrière d'acteur pour atteindre la renommée.
Paris demeurait son idéal, symbole d'un apprentissage artistique approfondi. Ayant suivi des cours par correspondance à l'école ABC de dessin, il aspirait à une bourse pour la capitale française.
Rachid Wehbi's work should be studied within the context of cultural and community sociology, which does not diminish its interest or importance. As a student of Habib Srour from 1932 to 1935, he continued the artistic tradition of his predecessors such as Onsi and Farroukh. His exploration of modernity oscillates between astonishment, politeness, and irony, marked by the introduction of impressionistic techniques possibly influenced by César Gemayel.
His time in Egypt from 1942 to 1947, although seldom discussed, was pivotal in his artistic development. Enrolled at the Cairo School of Fine Arts, he studied calligraphy and attended the Conservatory.
Paris remained his ideal, symbolizing a deeper artistic apprenticeship. Having taken correspondence courses at the ABC School of Drawing, he aspired to a scholarship to the French capital.