La culture Dogon se situe au Mali dans une région montagneuse appelée « falaises de Bandiagara » et descend d’une branche Keita. Selon la tradition, les Dogon descendraient de la région du Mandé, située au sud-ouest des « falaises de Bandiagara ». Le Mandé était – au XIIIe et XIVe siècle – le siège de la culture Keita. Il existe une diversité de dialectes – environ une dizaine – au sein de la langue dogon. De plus, une langue secrète existe mais n’est utilisée que lors des cérémonies religieuses.
Les Dogon cultivent mil, sorghon, riz, oignons et autres légumes. Ils sont aussi éleveurs de bétails et plus particulièrement de moutons.
En 1990, on estimait le nombre de Dogon à 326 000 personnes. Ces dernières étaient réparties en de nombreux villages situés en haut des falaises permettant de se protéger d’éventuels ennemis. L’accès à ces villages est tellement difficile qu’il faut souvent s’équiper de matériels d’escalade pour y accéder.
Concernant les habitats, les Dogon les construisent en pierres sèches ou en argile à la main. Le soleil permet de sécher les différents matériaux utilisés pour les murs. Une maison sert à abriter le père de famille et ses différents épouses et les enfants non mariés.
Enfin, tous les villages des Dogon comportent des parties communes que sont les autels ou abris servant à réunir les hommes, ainsi que la maison ronde réservée aux femmes réglées.