Claude Weisbuch est admis en 1947 à l’École Nationale des Beaux-Arts de Nancy. En 1957 ses œuvres font l’objet d’une première exposition à Paris. Dès 1960 il enseigne la gravure à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Saint Etienne.
En 1961, il reçoit le Prix National de la Critique et entame sa carrière internationale en 1962 avec une exposition à la Galerie O’Hanna de Londres. En 1968, il devient membre de la Société des Peintres Graveurs Français.
Érudit, passionné d’histoire, de mythologie, de littérature et de musique, il aimait traiter ces thèmes dans ses tableaux. Ses sujets de prédilection, sans doute les plus connus, sont les musiciens : en particulier les violonistes et les violoncellistes, pour lesquels il avait une passion. Dessinateur de génie, il avait un don exceptionnel pour figurer le mouvement.
S'il pratique diverses techniques (lithographie, pointe sèche) qu'il met au service de l'illustration de livres de bibliophilie, il est aussi peintre et dessinateur. Ses couleurs privilégiées sont les ocres, les bruns et les blancs, avec lesquels il cherche à introduire les effets de lumière par des compositions où le trait et la finesse du dessin conservent la vie que l'on trouve dans ses gravures. Ses œuvres ont l'aspect de croquis inachevés9, mêlant peu de couleurs mais d'une grande vivacité du trait.
Dès les années 1970, de nombreuses expositions muséales et ouvrages sont consacrés à son travail. En 1987, il est décoré Chevalier de la Légion d’Honneur. En 2011, une première rétrospective est consacrée à son œuvre à l’Orangerie de Versailles. Artiste reconnu comme le plus important graveur du XXème siècle, Claude Weisbuch laisse une œuvre considérable. Il est présent dans les plus grands collections privées et publiques du monde entier.
Ses œuvres sont conservées dans de très nombreux musées en France et dans le reste du monde : The Museum of Modern Art, MOMA (New York), Musée National d’Art Moderne (MNAM, Centre Pompidou) (Paris), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Bibliothèque Nationale (Paris)…