Né à Metz, Alphonse Birck s’installe à Paris dès l’âge de seize ans. Ses formations se font principalement à l’Ecole des Arts Décoratifs, puis dans quelques académies libres. Très jeune, Birck montre ses œuvres. Ses premiers pas dans ce monde artistique sont faits au Salon des artistes français en 1877, avec l’exposition d’un tableau du portrait de son père.
Après de nombreuses expositions dans différents Salons, Birck est attiré, comme de nombreux artistes de son époque, par l’Orient. C’est la conquête de l’Orient des écrivains tels que Chateaubriand ou Flaubert qui a lancé le mouvement orientaliste, dans lequel Birck se trouve. Il quitte la France pour l’Algérie. Toute sa vie se partage entre Alger et Fontainebleau.
Alphonse Birck explique sa passion pour ce pays : « Si tous les artistes orientalistes connaissaient mieux l’admirable champ d’étude que l’Algérie leur offre, peut-être n’iraient- ils pas chercher des sujets dans des contrées plus lointaines, car l’Algérie résume, à elle seule, tout l’Orient. ». Cette région du monde est, pour les artistes, synonyme d’évasion.
Entre les deux, des voyages dans les années 1980 en Egypte, Palestine ou encore Syrie ont lieu.
Les peintures de Alphonse Birck traduisent ce que voit le peintre tous les jours : sa vie quotidienne et celle de son entourage algérien. Pour ça, il traite des paysages et des portraits. Son œuvre est claire, très peu de couleur sombre, pour traduire la puissance du soleil dans ce pays d’Afrique.