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Alexandre-Gabriel DECAMPS- 1803-1860

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Alexandre-Gabriel Decamps, né à Paris en 1803, est un peintre et graveur français considéré comme l'une des grandes figures du romantisme. Une partie importante de son œuvre est conservée au musée du Louvre à Paris, au musée Condé de Chantilly et à la Wallace Collection de Londres. Durant sa jeunesse il réside à Arsy, où son père l’envoie afin de faire « l'apprentissage de la vie rustique ». À la mort de ce dernier en 1816, il retourne à Paris et entre dans l'atelier d'Étienne Bouhot (1780-1862), un peintre d'architecture auprès duquel il essaie de se former. Cependant, il quitte cet atelier en 1818 pour étudier avec Abel de Pujol (1785-1861), un adepte de la doctrine académique. Livré à lui-même, « sans direction » ni « théorie », il quitte déçu l'atelier du maître et s’engage dans une carrière d’artiste indépendant. Il trouve alors son inspiration dans les faubourgs de Paris et les villages de la banlieue, au contact des milieux populaires et du pittoresque de la vie parisienne. Parallèlement, il s'exerce au Louvre à l'école des grands maîtres flamands et hollandais, vouant une admiration particulière pour Rembrandt (1606-1669). En février 1825, il est convié à une partie de chasse à courre dans l'Oise chez son protecteur, le baron d'Ivry et y réalise une étude, « Le vieux garde-chasse Gassois à Hénonville ». Puis, en 1827, il peint « Chasseur au marais » et « Les Janissaires », témoignant de son intérêt pour la nature et les sujets orientaux. Il expose pour la première fois au Salon en 1827 avec « La Chasse aux vanneaux et Soldat de la garde du Vizir ». Un an plus tard, il est envoyé en mission en Grèce en compagnie du peintre Louis Garneray (1783-1857), chargé de commémorer par un tableau la victoire de Navarin, et poursuit seul son voyage qui le conduit à Constantinople, en Asie mineure et au Moyen-Orient. Au cours de son séjour, il prend des notes, réalise des croquis et emmagasine les images avec lesquelles il façonne à son retour sa vision de l'Orient, devenu une source profonde d'inspiration. Au Salon de 1831, il présente avec succès sept toiles, dont « Cadji Bey » ou la « Patrouille turque », où l’on observe l'extrême stylisation des personnages, la vigueur du coloris ainsi que le contraste accentué entre les zones claires et les sombres. Ce dernier tableau, très remarqué, lui vaut une médaille de seconde classe, sa toute première distinction. Avec « Cavaliers turcs à l'abreuvoir » et « Les mendiants » au Salon de 1833, puis « Corps de garde sur la route de Smyrne » au Salon de 1834, il assoit définitivement sa réputation « d’inventeur de l'Orient ». La même année, Decamps envoie au Salon son œuvre la plus célèbre, « La Défaite des Cimbres », qui produit une vive impression par son effet dramatique et lui vaut une médaille de première classe. En 1835, il effectue un voyage en Italie pour étudier les œuvres de Raphaël (1483-1520) et Titien (1488-1576). Ayant atteint le sommet de son art, Decamps est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1839, année pendant laquelle il recommence à présenter ses œuvres au Salon. Dans les années suivantes, il continue dans la veine historique avec le « Siège de Clermont en Auvergne » et « Épisode de la bataille des Cimbres », dessinés au crayon. Malgré le succès de ses œuvres, il se rend compte qu'il ne reçoit aucune commande publique et décide donc de se lancer dans son plus grand projet, « Josué arrêtant le soleil ». Vers 1853, sa santé se dégrade, il souffre de troubles nerveux et son travail s'en ressent. Se sentant découragé, il vend son atelier parisien en avril, met aux enchères ses œuvres inachevées et part se retirer dans le Midi. Il rebondit lors de l'Exposition universelle de 1855, où il expose une large rétrospective de son œuvre comprenant une cinquantaine de pièces. Il reçoit la médaille d'honneur en même temps que Delacroix (1798-1863) et Ingres (1780-1867), la plus belle des consécrations.

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