Beethoven, le masque
Lucien LEVY-DHURMER (Alger 1865 - 1953)
Evocation de Beethoven
- Description
Lucien LEVY-DHURMER (Alger 1865 - 1953)
Evocation de Beethoven
Lucien LEVY-DHURMER (Alger 1865 - 1953) Evocation de Beethoven Huile sur toile 106 x 74 cm Signé en bas à droite L Levy Dhurmer Porte au dos sur le cadre les anciennes étiquettes d'expositions: 7717 1922 Lucien Levy Dhurmer Evocation de Beethoven Ht 1m50 x 1m15 peinture; Musée National du Luxembourg Levy Dhurmer, Evocation de Beethoven dimensions avec cadre H. 1,50 l 1,15. Sans cadre H.1, 06 lg, 75 N° d'inventaire 1443 et l'inscription à la craie bleue 2S, porte également l'ancienne étiquette du transporteur Robinot à Paris Provenance : Atelier Lucien Levy –Dhurmer Musée du Petit Palais puis rendu à Lucien Levy -Dhurmer en 1926 en échange du pastel Sonate au clair de lune Collection privée Exposition : Salon de 1908 (SNBA), n°734 Probablement Bruxelles 1927-1928, n°30 Bibliographie : Les Annales, 15 mars 1914, reproduit en couverture et page 124 Miomandre, 1911, page 260 Lucien Levy-Dhurmer à partir de 1906 puise son inspiration dans les évocations musicales d’œuvres de Debussy, Fauré et Beethoven. Souvent conçus et ensuite arrangés selon une organisation précise comme en témoigne un petit croquis, ces œuvres L’Hymne à la joie , Sonate au clair de Lune , Marche Héroïque et Marche Funèbre, 7ème symphonie , constituent un cycle rare de recherches de correspondances et qu’équivalences artistiques entre la musique et la peinture « ..L’idée de traduire par les attitudes d’un nu féminin toutes les émotions de la symphonie, de faire d’un torse palpitant toute une synthèse de rythmes et de sentiments, de considérer le corps comme un langage… (Camille Mauclair 1927) du moins avait il le mérite de se lancer dans une tentative fort originale et originale que Camille Mauclair pouvait à bon droit rapprocher de celle de Rodin « Incarnation idéale du génie tourmenté tel que le définit la mythologie romantique Beethoven entra très tôt dans la légende. Souvent associé à Michel Ange ou à Goya dont el rapprochaient la surdité ou une certaine ressemblance physique, l’auteur de la Ixème symphonie fut l’objet d’un véritable culte…pour ce qui est des icônes, elles cristallisent, en une figure tantôt prométhéenne tantôt olympienne la solitude tragique et el destin de martyr de celui qu’Ingres qualifiait de «demi dieu » et Theodor de Wyzewa de « mage » tandis que Delacroix voyait en lui l’incarnation de la mélancolie moderne. Mais c’est au tournant du siècle que le phénomène culmine et définit son rituel et sa liturgie…c’est dans ce contexte et dans le cadre plus général de la sacralisation de l’image de l’artiste qu’il faut replacer l’hommage de Levy-Dhurmer … sa composition le situe au carrefour de deux traditions iconographiques, celle des effigies de l’artiste, dérivées du masque mortuaire de Joseph Dannhauser et celle des transpositions de l’œuvre , inaugurée au milieu du siècle dernier par Moritz von Schwind….. Les figures féminines de l’Appassionata et de L’Hymne à la joie, seront remplacées dans un autre triptyque consacré au maître par la marche funèbre et la symphonie héroïque. Les musicalistes, qui s’attacheront bientôt à leur tour à l’évocation de la musique beethovenienne, tenteront en revanche de traduire leur impression sans passer par la figuration… » In Philippe Junod . La Musique vue par les peintres. 1988Vente terminée
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