L.A.S., Dimanche [Lyon, fin décembre 1940, à son amie Marie-Reine DEBRAND] ; 6 pages in-8.
Sur l’éviction de Pierre LAVAL par le maréchal Pétain (13 décembre 1940) : « Ne voyez vous pas que l’exclusion de l’oncle Pierre, si elle a tardé, est un bienfait des Dieux ? Quelle délivrance ! Ce malheureux homme était fait pour être esclave, il est devenu maître. Tout le mal est là. […] J’ai des échos de la zone, mais ils sont impersonnels. Ils ne disent pas pour qui et contre qui on a besoin d’être défendus. Oui, tout ce qui peut diviser les Français est capital, il faut pour unir, tenir ». Il va bien, mais est débordé de travail, et ne trouve pas le temps de corriger ses épreuves ; il suit « le conseil de Pascal de se tenir tranquille dans une chambre. […] Cependant, encore une fois, j’espère que l’on est parti, malgré tout, du bon pied : un ordre, un ordre automatique. C’est ce qui manquait à force depuis la bagatelle de 70 ans de compétitions douces ou furieuses, lentes ou rapides. Maintenant on peut en sortir ! »…
L.A.S., Perpignan 24 décembre 1785, à M. de LA SALLE CEZEAUX, à Montréal du Condomois ; 2 pages et demie in-4, adresse avec cachet de cire rouge aux...