L.A.S. de l'oncle du "grand" Fénelon, Candie, 2 décembre 1668, 3 pp. petit in-4. Il revient sur les difficultés de son voyage vers Candie suite à l'accident arrivé à son équipage dont son fils ne s'est sauvé que par miracle. Il demande ses appointements (après avoir mis sa vaisselle d'argent en gage). Il prend la liberté de lui parler de son neveu (François de Salignac de La Mothe-Fénelon) en s'étendant sur ses éloges. Il finit en mettant en cause l'utilité de la guerre contre les Turcs. "Le marquis de Fénelon était un singulier personnage : soldat farouche, duelliste forcené, il avait été converti par M. Olier ; il avait renoncé aux duels, il était devenu l’ennemi des duels ; il s’était marié par piété comme Racine. Veuf à trente ans, avec un fils et une fille, il s’était voué à ses enfans et aux bonnes œuvres. Il était un des hommes du parti dévot ; la reine mère l’estimait, et la jeune cour le considérait comme un ambitieux, un intrigant, un hypocrite. En 1667, son fils étant parti pour Candie, il le suivit, le vit mourir, et rentra à Paris. Son affection se reporta sur son plus jeune neveu, qui arrivait du lointain Périgord. Et ce fut lui qui conduisit Fénelon à Saint-Sulpice et à M. Tronson." Fortunay Strowski, Fénelon avant le préceptorat du Duc de Bourgogne, Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 49, 1909 (p. 280-308).
7 L.S. ou P.S. (quelques légers défauts). Bernard-Hector de MARLE (4, 1675-1687), Claude LE BLANC (2, 1713-1723), Bonaventure-Robert ROSSIGNOL (1746...
Correspondance de plusieurs écrivains avec Gérard Léman (années 1990-2010) : - Mahmoud DARWICH (1941-2008, écrivain palestinien) : recueil de poèmes...