François-Dominique de Reynaud

François-Dominique de Reynaud

comte de MONTLOSIER. 2 L.A.S., 1831-1832, à un comte ; 3 pages et quart et 2 pages in-4. Longues lettres politiques. Randane 12 septembre 1831. Il dénonce les agissements « d’abominables agens forestiers » qui ont envahi son village et veulent faire passer le pacage, seule ressource du village, sous le régime forestier, ce qui provoque l’indignation du village et provoquera sa ruine. Il a pris sous sa protection ce village de Fonfreide, tout dévoué au Roi, et auquel il a donné un peu de prospérité, et qui risque de périr pour quelques mauvais arbres en taillis. Il dénonce l’effet de la centralisation qui, par des décisions prises arbitrairement à Paris, provoque le scandale dans les campagnes… Clermont 10 juin 1832. Réflexions sur l’état de la France qui vient d’échapper à une grande crise. « Il me parait heureux que cette explosion qui selon mes prévisions ne pouvait manquer d’éclater ait eu lieu, avant qu’il put se former plus d’ensemble dans l’attaque »… Il faut maintenant « se tenir en garde non seulement contre les réactions possibles du parti vaincu, mais encor contre les suites même de la victoire ». La position de garder l’état de siège serait intenable pour le gouvernement : « la peur, ou l’amour ardent de la paix auront beau lui en demander la conservation […] s’il retournait ponctuellement à la position qui a précédé la crise du 6 juin, il se préparerait et nous préparerait le même système de danger qui a depuis longtems fait l’espérance ou l’effroi de deux parties de la France »… Il va préparer un mémoire à l’intention des pairs et des députés »…