Emmanuel CHABRIER
. 4 L.A.S., 1889-1890 ; 4 pages in-8, et 1 page et demie in-4 (plis réparés au scotch bruni).
Paris 21 janvier 1889, à Edmond LOCKROY (l.a.s. jointe de Lockroy), au sujet de sa « pauvre Gwendoline, que j’aime tant », en le priant d’intervenir afin qu’on la mettre en répétitions. « Oh ! ces antichambres pleines de redingotes, brrr !.. Toutes ces têtes qui vont et viennent, ruminant leurs petites affaires, préparent des phrases, avant d’entrer dans votre cabinet, mon Dieu ! c’est horrible »…
La Membrolle 22 juillet 1890, à Alice LOCKROY, félicitations de la « bonne nouvelle » (fiançailles de sa fille Jeanne Hugo avec Léon Daudet).
Au ténor Maurice BAGES. – 9 février 1889, au sujet d’une répétition. « Je sais que tu m’es dévoué tout plein »... – La Membrolle 26 juin 1890, au sujet de l’examen d’entrée à La Flèche que doit passer son « petit bougre d’André » : « Reçu avec passable et à la faveur, pour être agréable à son pauvre père, – ça me suffira. Et puis qui peut savoir ? si plus tard ?... à 10 ans, Napoléon était très-ordinaire, et depuis en voilà un qui a balladé son glaive un peu partout, – quelle carrière, mon ami, et quelle différence d’existence avec le père FRANCK qui passe sa journée sur des impériales d’omnibus et ses nuits à écrire des choses superbes. […] Si, dimanche, tu allais canoter avec des filles de mauvaise vie ou si tu étais embrigadé, dans la haute, pour une Parsifaliana intime et parfumée, viens lundi matin […] As-tu mes romances, cochons, canards, dindons &a ? »...