Emmanuel CHABRIER

Emmanuel CHABRIER

DEUX MANUSCRITS MUSICAUX autographes, Petits morceaux faciles, [1867-1868 ?] ; 2 pages et demie in-fol., et 2 pages oblong in-fol. (petites fentes marginales). – Liste des premières compositions pour piano de Chabrier, avec leur incipit. Beaucoup ont disparu. Chabrier a noté les incipit de 34 morceaux (2 à 3 mesures), avec leur titre et la référence aux pages de deux cahiers d’esquisses dont seul le premier (incomplet, mars-novembre 1866) a été retrouvé : Rêverie, Petite valse, Ronde, Tarentelle, Élégie, Menuet, Farandole, Nocturne, Styrienne, Valse, Barcarolle, Chanson, etc. Certains thèmes ont été repris par Chabrier dans Le Roi malgré lui. N° 16 du Catalogue des œuvres dressé par Roger Delage. – Série de neuf pièces brèves pour piano, numérotées de 187 à 195. Ce feuillet recto-verso, sur papier oblong à 16 lignes, proviendrait, selon R. Delage, du cahier II (pagination au crayon 42-43) ; toutes ces pièces portent en marge la date « Xbre » (décembre). 187 Allegretto en mi compte 6 mesures, suivies de « etc. » ; 188 All° en fa mineur, 11 mesures, puis « le reste » en la bémol ; 189 est un « chœur » avec accompagnement en fa, Andantino, de 9 mesures puis « &a » ; 190, à 2/4, en ré, est marqué Vite (11 mesures puis &a) ; 191, à 6/8, en fa, est marqué Veloce, avec 2 indications d’instrumentation « Cors » (19 mesures sur 2 portées, puis 27 sur une seule ligne), la pièce a été biffée au crayon rouge ; 192, à 2/4, en la bémol majeur, compte 12 mesures, puis « moduler en la b », et ensuite « trouver une 1ère phrase en commençant ainsi (4 mesures « etc. »), et « la finir ainsi » (11 mesures) ; 193, en sol mineur, est marqué solennel et compte 25 mesures, puis « continuer le contresujet » ; 194 à 6/8 en mi compte une première partie de 21 mesures sur 2 portées, puis 19 mesures sur une seule ligne, puis l’indication « ritournelle » ; 195, à 12/8 en mi, compte une vingtaine de mesures, avec des indications d’instrumentation au violon. Ce feuillet porte un ex-dono de Mme BRETTON-CHABRIER (belle-fille du compositeur) à la soprano Jeanne GUYLA « charmante et belle Alexina », 6 novembre 1929.