COUCHOUD (Paul-Louis)
L’Apocalypse. Traduction du poème et introduction par P.-L. Couchaud. Bois de A.-F. COSYNS. Paris, Bossard, 1921. In-8, broché. Édition originale. Un des 140 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches à la forme, tiré en 2 encres. Enrichi d'un bel E.A.S. : ""A ma femme très chérie qui est la première source et le dernier but de mes pensées, amoureusement. 15 mars 1922.""
On y joint un ensemble de 21 lettres de janvier à juin 1922 dont Charles Guignebert (27 janvier, très intéressé par l’introduction de l’Apocalypse et par sa traduction littéraire qu’il lira bientôt), Florent Schmitt (28 mars, le remercie de l’envoi de l’Apocalypse), Jean Bourdeau (30 mars, le remercie de l’envoi et de la dédicace, et rapproche sa traduction de celle de l’Ecclésiaste de Renan), d’un collaborateur de la revue Etudes (27 mars, dont la traduction de Couchoud rappelle des poèmes de la IVe Evangile), P. Alfaric (3 avril, est confus de la dedicace élogieuse que lui a faite Paul-Louis Couchoud et le félicite d’avoir mis de côté le delicat probleme du mythe de Jésus), de Pierre Mille (3 avril, le félicite, “l’Apocalypse ainsi restitué est d’une clarté, d’une netteté de dessin et d’une beauté incomparable. Et la parenté avec le lyrisme d’ Isaïe devient évidente”), de Maurice Goguel (carte de visite du 6 avril, qui sera heureux de rendre compte de cette traduction dans le Revue de L’Histoire des Religions), de Germaine (Angers, 9 avril, elle l’invite avec sa femme Anthippe Sevastos à venir en Anjou ainsi que son beau-frère le sculpteur Antoine Bourdelle), de Paul Gsell (11 avril qui écrira dans le Cri, une note sur l’Apocalypse et le remercie de la démarche faite auprès d’Anatole France pour le dessinateur Laforge), de Gustave (12 avril, enthousiaste devant la clarté et la beauté de la traduction et des gravures de Cosys), de Louis Gillet (20 avril, qui le remercie de cette lecture de l’Apocalypse qui l’a épouvanté à 12 ans et l’amuse maintenant. Il a vu Anatole France “J’ai rencontré votre maitre Tournebroche en personne chez un bouquiniste de la rue de Seine. Il était escorté de deux jeunes gens qui m’ont paru des enfants de chœur tout à fait ridicules. Jérôme coignart vaut mieux que cela. Ne pourriez-vous me l’amener un jour…”), de J. G. Frazer (28 avril, en anglais : il le remercie de ce cadeau de l’apocalpse dédicacé), etc. etc. (plus de détails sur demande.)