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Les collections BISMUTH-ETCHEVERRY : 
un cas d'école de "Collectionnite"

1000 ŒUVRES D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN - 400 ARTISTES
23-24-26 SEPTEMBRE 2024

André Bismuth, médecin et sa femme, Angelica née Etcheverry, podologue, ont nourri une passion insatiable pour l’art moderne et contemporain durant leurs 60 années de vie de couple. 
Assidus des ventes aux enchères, leur œil est devenu expert pour réunir les plus grandes signatures de l’art moderne, post-war et contemporain. C’est ainsi qu’au fil des décennies, ils ont constitué leur « galerie idéale ».

La « Collectionnite » : un choix de vie

La collection Bismuth-Etcheverry présente, avec plus de 400 artistes, un des plus beaux panoramas des courants de la peinture du XXè siècle, le fruit de la quête d’un couple qui a arpenté les salles de ventes de 1950 à nos jours.

Parmi toutes les façons de collectionner, celle qu’ont adoptée les Bismuth est celle du plaisir : celui de la quête et celui de l’accumulation éclairée.

Trois jours de vacations seront nécessaires pour disperser 1000 œuvres représentant les mouvements de la peinture moderne et contemporaine, parmi lesquels :

  • Impressionnisme : Valtat, Detroy, …

  • Symbolisme : Kupka, Maxence

  • Moderne : Camoin, Derain, Domergue, Gen Paul, Helion, Tal-Coat, …

  • Ecole de Paris : Charchoune, Foltyn, Survage, …

  • Cubisme : Colin, Crotti, Souverbie, Villon, …

  • Surréalisme : Dali, Herold, Tutundjian, …

  • Post-War / Art contemporain : Atlan, Debré, Lanskoy, Mathieu, Schneider, Vasarely, Wou-Ki, …

Des œuvres qui n’ont pas été vues sur le marché de l’Art depuis 60 ans

La plupart de ces œuvres ont été jalousement contemplées par leurs propriétaires. 
C’est l’occasion pour les amateurs de ces grandes signatures d’acquérir des œuvres encore peu référencées en excellent état de conservation.

Découvrons l’histoire du couple Bismuth-Etcheverry pour mieux comprendre leur initiation, et la manière dont ils ont souhaité que l’Art envahisse leur vie.

LA « COLLECTIONNITE », 
UN MAL NECESSAIRE.

60 ANS DE PASSION VUS PAR LE FILS 
DE MONSIEUR ET MADAME BISMUTH

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Rien ne prédisposait mes parents à devenir ce que l'on pourrait qualifier de “fous de peinture”.

Issus d'univers totalement différents, ils se rencontrent dans le cadre de leurs études, à Paris en 1946, juste au lendemain de la guerre. Ma mère Angélica Etcheverry fille d'agriculteurs du Pays Basque suit un cursus de podologie. Mon père André Bismuth, fils d'un marchand de biens de Tunis a choisi, après de brillantes études de mathématiques, de devenir médecin. Dans leurs deux familles que tout oppose, il n'y a aucun amateur d'Art, aucun collectionneur.

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En parallèle un petit cercle de patients éclairés qui acceptent de jouer les rôles de pygmalions, finit de parfaire leur éducation. C'est avec eux qu'ils poussent en premier la porte des galeries, rencontrent des artistes et commencent à fréquenter les ventes aux enchères.

Il ne leur faut pas longtemps pour développer une réelle addiction à l'Art et plus spécialement à la Peinture Moderne, qu'ils n'hésiteront pas tous deux à revendiquer comme un "mal nécessaire".

Ma naissance en 1961, ne vient pas du tout bouleverser leurs nouvelles habitudes. C'est dans un couffin que j'assiste à mes premières ventes publiques. La légende familiale raconte comment d'un pleur je fis l'acquisition un dimanche après-midi à Versailles sous le marteau amusé du charmant maître Paul Martin, de mon premier dessin de Léopold Survage...

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Depuis quelques temps déjà, la place de Versailles faisait figure pour mes parents de résidence secondaire. Avec ses trois salles des ventes tournant pratiquement chaque week-end à plein régime, la ville royale proposait en effet une alternative tout à fait convaincante à l'hôtel Drouot qui fonctionnait en semaine et drainait essentiellement une clientèle de professionnels. A Versailles, les marchands sont plutôt du côté des vendeurs et les particuliers une cible de choix, mais peu importe tout le monde y trouve son compte et s'amuse. Car l'époque est encore “bon enfant” et le fléau de la spéculation n'est pas encore venu gâcher la fête. On y rencontre beaucoup de professions libérales, des avocats, des médecins, qui rivalisent, se surveillent, parfois se copient mais toujours en bonne intelligence. La vente finie, on se retrouve chez l'un ou chez l'autre autour d'une tasse de thé ou d'un whisky et l'on commente la vente, les résultats, les dernières acquisitions.

Mais la place de Paris n'est pas pour autant en reste pour ce qui est d'occuper les soirées. Il y a bien sûr Galliera qui draine une clientèle huppée, mais aussi le 11 avenue d'Eylau où Maître Robert disperse de nombreux ateliers d'artistes ou encore l'Espace Cardin où l'on vient se frotter à la subversion de l'Art Contemporain sous le marteau du jeune et "branché" Jean-Claude Binoche. 

Les "Bismuth” comme on les surnomme font figures d'originaux car ils achètent aussi bien de l'art figuratif que de l'art abstrait et s'intéressent aux écoles étrangères encore très méconnues. Curieux de nature et très ouverts, ils lisent beaucoup, écoutent énormément, et fréquentent avec assiduité les musées et les galeries afin de parfaire leur savoir. Très vite la collection s'étoffe, les murs se remplissent jusqu'à saturation; on crée des placards, toujours plus de rangements, on change les accrochages. Aux curieux qui l'interrogeaient sur cette passion peu commune, Angelica répondait avec amusement : “je suis atteinte de ”collectionnite aigue", une maladie trè s contagieuse mais tellement délicieuse". Contagieuse, elle le fut en tous cas pour moi de façon certaine, et c'est tout naturellement que j'optai le moment venu pour des études d'Histoire de l'Art suivies d'une carrière d'expert puis de marchand d'Art Moderne. 

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Les années passèrent. Arriva pour ces collectionneurs frénétiques l'âge de la retraite qui bien loin d'être une fin sonna le commencement d'une ère de liberté et de découvertes. Ce fut le temps des voyages et de l'aventure. La collection continua de grandir allant vers encore plus d'ouverture et de modernité. Drouot qu'ils se mirent à fréquenter avec passion et assiduité devint alors leur nouveau territoire de chasse et de jeu, la Gazette étant leur livre de chevet.

L'année 2011 marqua la disparition de ma mère, et mon père se replia dans son appartement au milieu de ses chers tableaux qui lui rappelaient tant de belles histoires et de souvenirs heureux. La “collectionnite”, ce "mal nécessaire" qui avait été le ciment du couple formidable qu'ils avaient formé tous les deux pendant plus de 60 ans, le porta encore pendant dix ans et en toute sérénité jusqu'à sa centième année. C'est en 2020, peu de temps avant son grand départ, que l'annonce de la vente de la Collection Weill-Thenon organisée par l'Etude Millon raviva une dernière fois sa flamme de collectionneur.

Les Thenon, avaient été les complices de la première heure, des rivaux mais aussi des amis fidèles, et le catalogue de la vente de leurs innombrables tableaux, lui donna l'envie de réserver un sort identique à sa propre collection. Ce serait l'accomplissement d'une vie, l'aboutissement logique d'une passion nourrie de l'idée de la transmission à une nouvelle génération de “mordus” par le feu des enchères.

Je promis de m'exécuter, c'est chose faite aujourd'hui.

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