Delphine CHEUVREUX-MISSOFFE
Commissaire-priseur
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J’aime à croire que ce métier est celui d’un chasseur de trésor, d’un « passeur d’histoire »
La rigueur du droit ainsi que mon goût prononcé pour l’histoire de l’art et l’histoire des objets m’ont naturellement fait prendre la voie du métier de Commissaire-priseur.
Dès mon enfance, l’on m’a appris l’histoire et l’origine du moindre petit objet, qui ornait les tables de notre salon. Le déclic eu lieu à l’âge de 20 ans, lors d’une vente aux enchères où j’accompagnais mes parents à Drouot. Ils me pressèrent à l’arrivée de leur lot d’enchérir seule. Je me souviens d’une véritable adrénaline, je me suis ce jour-là que j’en ferai mon métier. Une fois obtenu mon diplôme de Commissaire-priseur, ce même tableau sur lequel j’avais enchéri, m’a été offert, juste retour !
J’aime à croire que ce métier est celui d’un chasseur de trésor, d’un « passeur d’histoire ». La mise en valeur d’un objet afin de le sublimer et l’exigence dans les recherches sont un aspect fondamental qui a un but : celui de donner envie aux potentiels acquéreurs de posséder l’objet.
Bien que mon penchant naturel a toujours été tourné vers l’art contemporain, il n’en reste pas moins que l’un de mes musée préférée est le Musée National de céramique de Sèvres. Du saladier en faïence « à l’arbre d’amour » de la Manufacture de Nevers datant du XVIIIe siècle, à un tableau abstrait des années 50 d’Olivier Debré, il n’y a qu’un pas…et c’est ce qui fait la richesse de notre métier.
Je m’attelle donc à essayer de donner un service rigoureux « sur mesure », du rendez-vous d’inventaire jusqu’au règlement du vendeur, un service tourné vers l’humain, au cœur de successions où les héritiers ne sont pas toujours familiers des ventes aux enchères.
Ma motivation pour découvrir et mettre en valeur des objets ou des tableaux dont leur propriétaire n’en connaisse pas la valeur artistique ou financière, me pousse tous les matins à prendre ma voiture et arpenter les routes pendant de longues heures d’embouteillages…